En cette période de déclaration d’impôt, il nous a semblé intéressant de revenir, de manière synthétique, sur la distinction entre ces 3 notions : crédit d’impôt, déductions d’impôt et réductions d’impôt.
Tout d’abord, le crédit d’impôt est une somme qui va venir diminuer directement le montant de votre impôt.
Par exemple, si le montant de votre impôt est de 2 500 euros et que vous bénéficiez d’un crédit d’impôt de 800 euros, alors votre impôt net sera de 1 700 euros.
Il convient de préciser que si vous n’êtes pas imposable, ou si le montant du crédit d’impôt est supérieur au montant de votre impôt, alors ce crédit d’impôt vous est remboursé.
Ouvrent droit à crédit d’impôt, par exemple, les frais de garde d’enfants, l’emploi d’un salarié à domicile (travaux, soutien scolaire, garde d’enfants, assistance aux personnes âgées).
Ensuite, la réduction d’impôt est une somme qui va être déduite du montant de votre impôt.
Cependant, contrairement au crédit d’impôt, la réduction d’impôt s’applique exclusivement si vous avez un impôt sur le revenu à payer.
De plus, si le montant de la réduction d’impôt est supérieur au montant de votre impôt à payer, la différence ne vous sera pas remboursée par l’Etat.
Ainsi, si le montant de votre impôt est de 800 euros, et que vous bénéficiez d’une réduction d’impôt de 900 euros, alors vous ne paierez pas d’impôt, mais les 100 euros de différences seront « perdus ».
Ouvrent droit à une réduction d’impôt, notamment, les dons réalisés auprès d’organismes d’intérêt général et les frais de scolarité des enfants inscrits dans le secondaire ou dans le supérieur.
Sont également concernés les réductions d’impôt accordées suite à un investissement locatif type Pinel, les investissements dans les FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) et les FCPI (Fonds Commun de Placement dans l’Innovation), ou encore les investissements réalisés dans un groupement forestier ou viticole.
Enfin, la déduction d’impôt est totalement différente des deux premières notions.
En effet, les sommes venant en déduction fiscale seront soustraites du montant du revenu imposable (et non du montant de l’impôt).
Ainsi, si le montant de votre revenu est de 25 000 euros et que vous bénéficiez d’une déduction de 3 000 euros, alors votre revenu imposable sera de 22 000 euros.
Par exemple, sont déductibles les pensions alimentaires versées à un ex conjoint, à un enfant, ou à un parent dans le besoin, ou le montant des versements effectués sur un PER.
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