La crise sanitaire engendrée par le Coronavirus est un phénomène inédit dans l’histoire contemporaine, par sa nature mais également par son ampleur directe et immédiate sur un grand nombre de secteurs d’activité.
Cependant, l’immobilier, à juste titre, est depuis longtemps considéré comme une valeur refuge, qui ne subit que très peu de conséquences négatives suite à la COVID 19.
Pour autant, c’est principalement le marché de l’ancien qui souffre le plus de cette crise, et ce, pour diverses raisons qui peuvent être résumées succinctement de la manière suivante : ce qui faisait les atouts de l’ancien par rapport au neuf est moins une réalité aujourd’hui.
Un marché immobilier de l’ancien face aux difficultés et aux mutations
D’après une étude réalisée par l’INSEE en 2017, l’immobilier reste le placement privilégié des français. En effet, si les français disposaient d’une capacité d’investissement, plus de 70% d’entre eux feraient le choix de l’immobilier comme support d’investissement. Historiquement, c’est d’ailleurs l’immobilier ancien qui représente la majorité des investissements locatifs chaque année, pour diverses raisons et notamment la rareté des produits immobiliers neufs disponibles sur le marché.
L’investissement dans l’immobilier ancien est lié également au fait que les logements neufs sont souvent considérés comme étant trop onéreux, même si la différence de prix au m2 avec l’immobilier ancien s’explique aisément et de manière très légitime, comme indiqué plus bas dans notre article.
Pour autant, le marché du foncier ancien fait face à une augmentation de ses prix au m2 conséquente depuis quelques années, ce qui tend à réduire cet écart de prix. De plus, l’ensemble des normes et obligations, notamment de performances énergétiques, imposées par l’État deviennent chaque année beaucoup plus strictes, et engendrent des frais et des charges annuelles supplémentaires.
Dans ce contexte, les atouts du marché du neuf s’affirment sur le long terme, y compris en période de crise, lorsque le marché de l’ancien voit ses inconvénients de gestion s’accroitre du fait de variables externes comme la législation relative aux logements.
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Pourquoi le marché de l’immobilier neuf résiste à la crise économique et sanitaire actuelle ?
En premier lieu, l’immobilier neuf s’adresse principalement et parfaitement aux investisseurs qui souhaitent mettre en place un investissement immobilier locatif, et ce pour plusieurs raisons : bénéficier des dispositifs fiscaux en vigueur mais également se constituer un patrimoine et préparer leur retraite. De ce fait, et ce malgré la crise liée au Coronavirus, la demande n’a pas chutée de manière conséquente. Or, comme sur tout marché, lorsque l’offre et la demande se maintiennent à un équilibre naturel, les prix s’équilibrent par eux-mêmes et ne connaissent pas de fluctuations trop importantes, à la hausse comme à la baisse.
En second lieu, le marché de l’immobilier neuf peut se targuer de nombreux avantages comparativement à l’ancien.
Au-delà de cette unique variable, divers points sont à prendre en compte justifiant de manière très légitime un prix au m2 supérieur dans le neuf par rapport à l’ancien, à savoir :
- Le bénéfice des dispositifs fiscaux (Loi Pinel, LMNP Censi-Bouvard…) ;
- Le règlement de la TVA, qu’il est possible d’atténuer sous certaines conditions ;
- Une exonération de taxe foncière les deux premières années de détention ;
- Des frais de copropriété inexistants ou très faibles à court, voir moyen terme ;
- L’absence de travaux, s’agissant de biens neufs ;
- Des garanties proposées par les promoteurs quant aux résidences et à leurs équipements ;
- Des frais de notaire compris entre 2 et 3% dans le neuf, alors qu’ils se situent entre 7 et 8% dans l’ancien.
- Des localisations géographiques stratégiques pouvant s’avérer vectrices de forte valeur ajoutée à court ou moyen terme.
- Des biens correspondant parfaitement aux demandes des locataires, avec des biens neufs, répondant aux dernières normes de construction, notamment en matière d’écologie, de confort et de qualité.
Vous l’aurez compris, cette différence de prix initiale et affichée entre l’immobilier neuf et ancien tend à se réduire très fortement si toutes les variables sont prises en compte et comparées.
En somme :
Le marché de l’immobilier neuf souffre donc moins de cette crise sanitaire et économique liée au Coronavirus que le marché de l’ancien. Malgré une réputation de valorisation parfois surévaluée en ce qui concerne le neuf, il est aisé de constater que de nombreuses explications viennent légitimer et atténuer grandement cette réalité tronquée.
Le marché de l’ancien paraît donc beaucoup plus soumis à la santé du marché et aux règles macroéconomiques, contrairement au marché du neuf. L’explication majeure de ce phénomène repose sur le fait que les motivations des investisseurs et acquéreurs sont très disparates dans ces deux cadres.
Enfin, la valeur des biens dans le neuf fait sens compte tenu des explications citées précédemment tout en sachant que les promoteurs immobiliers, en moyenne, réalisent une marge brute de 5% sur les constructions, ce qui reste une donnée très raisonnable.
En somme, le marché de l’investissement immobilier locatif dans le neuf continue de présenter de nombreux atouts qu’il faut appréhender de manière précise et renseignée, et présente des avantages incontestables.
Si vous souhaitez obtenir davantage d’informations quant aux dispositifs fiscaux tels que la Loi Pinel ou encore LMNP Censi-Bouvard tous deux performants malgré la conjoncture actuelle, n’hésitez pas à contacter le Cabinet LCP Partners et ses experts en gestion de patrimoine à Dijon.