BlogImpact du Covid 19 sur les placements à court terme

Le Coronavirus représente une crise inédite pour l’économie mondiale. Une crise sanitaire, première du genre qui change les habitudes des individus, y compris en termes d’investissements et de placements. Bruno le MAIRE, Ministre de l’Économie constate depuis le début du confinement une croissance conséquente des flux en direction du Livret A, placement historiquement sécuritaire et garanti.

Par extension, c’est une tendance plus générale qui se dessine, et qui se répète notamment à chaque crise économique et boursière. Une tendance d’arbitrage en faveur des placements d’épargne à court terme. D’autant plus que, de manière mécanique, une crise économique de long terme s’accompagne généralement d’une crise financière. En effet, la confiance étant la principale variable à la spéculation et à la bonne santé financière, le lien entre les deux dimensions est concret et indéniable d’un point de vue empirique.

Un large panel de produits d’épargne à court terme :

Rappelons à l’origine que les placements de court terme sont censés n’être qu’une étape transitoire avant un investissement plus conséquent au sein d’un projet de plus long terme et plus rémunérateur. De ce fait, les placements de court terme doivent répondre à des objectifs et des exigences simples mais légitimes tels qu’une protection intégrale du capital, la possibilité de récupérer son épargne à tout moment, et une rémunération faible mais suffisante en vue de ne pas se réduire à faire de la thésaurisation.

À noter que quatre différentes formes de produits de placement à court terme sont disponibles sur le marché, à savoir :

  • Les livrets d’épargne : Livret A, Livret de développement durable et solidaire ou LDDS, Livret d’épargne populaire ou LEP, Livret d’épargne entreprise ou LEE, Compte épargne logement ou CEL, Plan épargne logement ou PEL. Une catégorie qui est appréciée de par les contribuables français car ils sont garantis par l’État et sont totalement défiscalisés ;
  • Les comptes rémunérés : Ce sont tout simplement des comptes courants qui viennent rémunérer les liquidités présentes sur le compte ;
  • Les comptes à terme : Le principe repose sur le fait de bloquer une épargne durant une échéance définie à l’avance. Épargne utilisée par la banque durant cette période en contrepartie d’un taux d’intérêt à taux fixe ou variable ;
  • Les SICAV monétaires.

Vous l’aurez compris, en cette période de crise sanitaire liée au Coronavirus, les arbitrages en faveur de ces placements à court terme sont nombreux et conséquents en volume. Pour autant, s’agit-il de la bonne solution? Rien n’est moins sûr compte tenu des rendements très faibles voir inexistants de tels produits de placements, en témoigne l’attrait des contribuables français qui était de plus en plus fort envers les placements boursiers et par définition plus risqués de ces dernières années. En revanche, en vue de remplir sa fonction première, c’est-à-dire une fonction transitoire notamment en période de crise, cette alternative et cette forme d’arbitrage peut s’avérer légitime et intéressante.

PLUS D’INFORMATIONS

Les PEL et Livrets bancaires sont-ils l’outil incontournable d’un bon arbitrage ?

Dans un premier temps, rappelons que les taux très faibles alloués aux livrets bancaires font perdre de l’argent, sur le long terme, aux épargnants. Une logique qui fait sens de la manière suivante : la thésaurisation, autrement dit le fait de conserver ses actifs, est elle-aussi rémunératrice, et ce en fonction de l’inflation. Or, si l’inflation est supérieure au taux proposé par les placements d’épargne à court terme, alors l’épargnant verra son actif global perdre de la valeur. D’où l’intérêt que revêt la diversification et la fonction première de ces produits d’épargne qu’il faut garder à l’esprit.

Toutefois, des logiques d’investissements sont encore envisageables à l’heure actuelle. D’une part car l’économie n’est pas totalement à l’arrêt, du fait du confinement, et d’autre part car des valeurs refuges existent (immobilier, SCPI, OPCI, Or, Assurance Vie). Des investissements qui sont, et ce depuis peu grâce à la dématérialisation et la réforme autorisant les notaires à exercer leurs fonctions à distance, potentiellement réalisables.

Enfin, une crise financière commence d’ores et déjà à se dessiner, suite logique à la crise économique actuelle. Là encore, les produits d’épargne mentionnés précédemment peuvent revêtir un intérêt tout particulier de par leur aspect transitoire et sécuritaire. Certes la spéculation fait partie intégrante du monde de la finance, et ce sera toujours le cas à l’avenir. En revanche, il est fort probable que d’ici quelques années les cours boursiers retrouvent leur valeur d’avant la crise sanitaire. De ce fait, des arbitrages inverses à ceux constatés en ce moment-même risquent d’arriver en masse d’ici quelques semaines ou quelques mois. Analyse qui est partagée par de nombreux experts et économistes à l’échelle internationale, ainsi que dans de nombreuses revues spécialisées. C’est également une observation empirique qui se répète après l’ensemble des crises que les économies mondiales ont traversées par le passé.

En bref…

Cet enchaînement de clôtures à la baisse des places boursières mondiales est réelle et présente d’ores-et-déjà un impact réel sur les comportements des contribuables français. Une épargne française qui cependant, devrait être préserver davantage que dans d’autres pays étant donné que les titres boursiers ne sont, de manière historique, pas le placement préféré des français.

Un arbitrage inverse à celui observé à l’heure actuelle devrait se présenter à moyen terme. Or, aucune prévision temporelle précise ne peut se faire, ainsi, si vous compter augmenter la part de risque de votre allocation d’actif, nous vous conseillons de le faire avec la plus grande des prudences et surtout de manière progressive. D’autant plus que, y compris en cette période de crise même de par sa nature inédite, des valeurs refuges et nouvelles sont présentes et plus qu’intéressantes à étudier en guise d’opportunité. Bien entendu, le Cabinet LCP Partners et ses consultants en gestion de patrimoine à Dijon restent à votre entière disposition malgré le contexte sanitaire pour répondre à l’ensemble de vos interrogations et vous aiguiller ou accompagner de la meilleure des manières qui soit.

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